L’écart dans les soins :
Comprendre l’écart dans les soins de l’ostéoporose au Canada
Données sur l’Ostéoporose et les fractures connexes au Canada publiées par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC)1.
D’après des données administratives sur la santé provenant du Système canadien de surveillance des maladies chroniques pour l’année 2015-2016, ainsi que des données sur les tendances observées sur une période de 15 ans, soit de 2000-2001 à 2015-2016.
Écart dans les soins de l’ostéoporose
Malgré les lignes directrices de pratique clinique bien établies et les initiatives visant à promouvoir les soins de l’ostéoporose, les taux de dépistage et d’instauration de plans de soins axés sur la santé osseuse après une fracture demeurent très faibles1.
Les lignes directrices de pratique clinique 2010 d’Ostéoporose Canada préconisent de mesurer la DMO chez les personnes qui ont subi une fracture de fragilisation après 40 ans ainsi que chez les hommes et les femmes de 65 ans ou plus, femmes et hommes1.
Le modèle recommandé de prise en charge est fondé sur l’évaluation du risque de fracture, qui est en partie basée sur la DMO1,2.
Des données ont cependant montré que, au cours de l’année suivant une fracture de fragilisation ostéoporotique1 :
- Moins de 10 % des Canadiens âgés de 40 ans ou plus ont subi un test de DMO1
- Les hommes étaient moins susceptibles que les femmes de subir un test de DMO après une fracture
De multiples facteurs contribuent à l’écart dans les soins de l’ostéoporose1
Le manque ou l’absence de (d’) :
- Sensibilisation au risque accru de fracture itérative
- Intégration entre les services de santé hospitaliers et communautaires
- Reconnaissance du fardeau lié aux fractures de fragilisation
- Importance accordée à la prise en charge
- Investissements dans des stratégies coordonnées de prévention des fractures secondaires
L’écart dans les soins de l’ostéoporose peut avoir des répercussions qui bouleversent la vie. Visionnez ces vidéos pour en apprendre davantage.
Combler l’écart dans les soins de l’ostéoporose : mettre l’accent
sur le risque absolu de fracture
L’écart peut-il être comblé?
Rapport de l’ASPC : axer les soins de l’ostéoporose sur la prévention des fractures plutôt que sur le traitement d’une faible DMO
Lignes directrices canadiennes : déterminer les prochaines étapes de soins d’une personne en se concentrant sur le risque absolu de fracture et en tenant compte des facteurs de risque cliniques autres qu’une faible DMO1,2
Axer les soins de l’ostéoporose sur la prévention des fractures plutôt que
sur le traitement d’une faible DMO
Pour effectuer ce changement, l’ASPC recommande que les professionnels de la santé se concentrent sur le risque de fracture d’une personne pour déterminer les prochaines étapes de soins :
Évaluation du risque de fracture1,2
Élaboration d’un plan de soins de santé osseuse fondé sur le risque absolu élevé de fracture et en tenant compte des facteurs de risque cliniques autres que la DMO1,2.
Recherche de cas et pyramide des risques de fracture utilisées comme méthode d’évaluation du risque de fracture pour l’ensemble d’une population2.
D’après la figure 16 du rapport 2020 de l’ASPC1.
Pour déterminer le risque de fracture d’une personne, la méthode de recherche de cas et d’évaluation des risques de fracture (préconisée dans le rapport de l’ASPC et appuyée par les lignes directrices canadiennes de 2010) recommande de diviser l’ensemble de la population en deux groupes : les personnes qui ont des antécédents de fractures (prévention secondaire) et celles qui n’ont pas encore subi de fractures (prévention primaire)1-3.
Grâce à cette méthode, les personnes qui subissent de nouvelles fractures reçoivent une attention immédiate, et les patients qui ont des fractures de fragilisation ostéoporotique reçoivent également les soins dont elles ont besoin2.
D’après la figure 16 du rapport 2020 de l’ASPC1.